• LES TROIS TAMIS :                                         <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Un jour, quelqu'un vint voir SOCRATE et dit :
    "- Ecoute, SOCRATE, il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit.
    - Arrête !
    interrompit l'homme sage.
    As-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ?
    - Trois tamis, dit l'autre, rempli d'étonnement.
    - Oui, mon bon ami : trois tamis.
    Examinons si ce que tu as à me dire peut passer par les trois tamis.
    Le premier est celui de la vérité. As-tu contrôlé si ce que tu veux me dire est VRAI ?
    - Non, je l'ai entendu raconter, et...
    - Bien, bien. Mais assurément tu l'as fait passer à travers le deuxième tamis. C'est celui de la bonté. Est-ce que ce que tu veux me raconter, si ce n'est pas tout à fait vrai, est au moins quelque chose de BON ?
    -Hésitant, l'autre répondit :
    Non, ce n'est pas quelque chose de bon, au contraire...
    - Hum ! dit le Sage, essayons de nous servir du troisième tamis et voyons s'il est UTILE de me raconter ce que tu as envie de me dire...
    - Utile ? Pas précisément.
    - Eh bien ! dit SOCRATE, en souriant, si ce que tu as à me dire n'est ni VRAI, ni BON, ni UTILE, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l'oublier.


    votre commentaire
  • LA MALEDICTION

    DE JACQUES DE MOLAY

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Le Templier Jacques de Molay sur le bûcher</o:p>


    "Pape Clément !… Chevalier Guillaume !… Roi Philippe !… avant un an, je vous cite à paraître au tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste jugement ! Maudits ! Maudits ! Maudits ! tous maudits jusqu'à la treizième génération de vos races."

    Le 18 mars 1314, Jacques de Molay, emprisonné depuis octobre 1307 dans la prison du Temple, est conduit devant la cathédrale de Notre-Dame pour entendre le verdict du procès, en compagnie de Geoffroy de Charnay, précepteur de Normandie, de Hugues de Payraud, visiteur général de l'Ordre, et de Geoffroy de Gonneville, Commandeur d'Aquitaine. La sentence des juges est la prison à vie. Mais Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay haranguent la foule en disant que leurs aveux ont été volés, que les Templiers n'ont commis aucun crime et sont victimes d'une machination. Les deux hommes sont alors condamnés au bûcher.
    <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shape id=_x0000_i1027 style="WIDTH: 24pt; HEIGHT: 24pt" alt="" o:button="t" type="#_x0000_t75"></v:shape>


    Le lendemain, 19 mars 1314, sur le bûcher dressé sur l'île aux Juifs, en face du Palais de la Cité, Jacques de Molay s'écrie :<o:p></o:p>

    "Pape Clément !… Chevalier Guillaume !… Roi Philippe !… avant un an, je vous cite à paraître au tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste jugement ! Maudits ! Maudits ! Maudits ! tous maudits jusqu'à la treizième génération de vos races."<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le pape Clément V mourut dans la nuit du 19 au 20 avril 1314.<o:p></o:p>

    Philippe le Bel, suite à une chute de son cheval en chassant, mourut le 29 novembre 1314 d'apoplexie.<o:p></o:p>

    Nogaret mourut en avril de maladie. <o:p></o:p>

    La prétendue malédiction de Jacques de Molay ne fit que croître et embellir. Lors de l'exécution de Louis XVI, en pleine révolution française une voix s'éleva dans la foule : "Jacques de Molay, tu es  vengé !" <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p> 

    </o:p>


    votre commentaire
  • L'ordre des templiers                                   

    Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tu da gloriam.
    (C'est non pas à nous, Seigneur, non pas à nous,
    mais à ton nom que tu dois rapporter la gloire de nos actions).   

       

       C'est le 23 janvier 1120, lors du concile de Naplouse que naquit, sous l'impulsion d'Hugues de Payns et Geoffroy de St-Omer, la milice des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon. (Pauperes commilitones Christi Templique Solomonici), qui avait suivant l’histoire officielle pour mission de sécuriser le voyage des pèlerins affluant d'Occident depuis la reconquête de Jérusalem.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Dans un premier temps, Payns et St-Omer se concentrèrent sur le défilé d'Athlit, un endroit particulièrement dangereux sur la route empruntée par les pèlerins. Par la suite, l'une des plus grandes places fortes templières en Terre Sainte fut construite à cet endroit : le château Pèlerin. Le nouvel ordre ainsi créé ne pouvait survivre qu'avec l'appui de personnes influentes. Hugues de Payns réussit à convaincre le roi de Jérusalem Baudouin II de l'utilité d'une telle milice, chose assez aisée au vu de l'insécurité régnant dans la région à cette époque. Les chevaliers prononcèrent les trois vœux de pauvreté, chasteté et obéissance. Ils reçurent du patriarche Gormond de Picquigny la mission de « garder voies et chemins contre les brigands, pour le salut des pèlerins » (« ut vias et itinera, ad salutem peregrinorum contra latronum ») pour la rémission de leurs péchés.<o:p> 

    </o:p>

    Le roi Baudouin II leur octroya une partie de son palais de Jérusalem, à l'emplacement du Temple de Salomon, qui donna par la suite le nom de Templiers ou de chevaliers du Temple. Hugues de Payns et Geoffroy de Saint-Omer ne furent pas les seuls chevaliers à avoir fait partie de la milice avant que celle-ci ne devienne l'ordre du Temple.

    Les chevaliers fondateurs de l'ordre sont:

    Hugues de Payns, originaire de Payns en Champagne ; <o:p></o:p>

    <o:p>Image:Laon Chapelle des Templiers.JPG</o:p>

    'Photo de la chapelle des Templiers à Laon dans le département de l'Aisne) 

    Le premier don (de trente livres de sous angevins) reçu par l'ordre du Temple vint de Foulque, comte d'Anjou. Par la suite, Foulque alla en pèlerinage à Jérusalem et en devint le roi<o:p> </o:p>

    L'Ordre du Temple était un ordre religieux et militaire international issu de la chevalerie chrétienne du Moyen Âge. <o:p></o:p>

    Afin de mener à bien ses missions et notamment d'en assurer le financement, il constitua à travers toute l'Europe chrétienne et à partir de dons fonciers, un réseau de commanderies. Cette activité soutenue fit de l'ordre un interlocuteur financier privilégié des puissances de l'époque, le menant même à effectuer des transactions sans but lucratif avec certains rois ou à avoir la garde de trésors royaux.<o:p></o:p>

    Après la perte définitive de la Terre sainte en 1291, l'ordre fut victime de la lutte entre la papauté et Philippe le Bel et fut dissous par le pape Clément V le 22 mars 1312 à la suite d'un procès en hérésie.<o:p></o:p>

    <o:p>  </o:p>

    <o:p> </o:p>

    La Symbolique templière

    (Extrait du livre de Bernard Marillier : Essai sur la Symbolique Templière.
    Editions Prades)


    Les Couleurs

    Le Temple utilisa les trois couleurs essentielles que sont le sable, l'argent et
    le gueules, plus le brun.
    Noir
    Le sable (le noir). Froid, le sable (le noir) est la contre couleur à valeur
    absolue. Il indique les ténèbres originelles, la passivité, le renoncement et la
    perte définitive sans retour dans le Néant ou le Vide.
    Sable
    Couleur chthonienne, le sable (la Substance et le Soi universel) est la materia
    prima, la terre fertile, qui contient la virginité primordiale, la vie latente,
    porteuse des germes d'une future création.

    II est donc potentiellement lié à l'idée de fertilité - le "Si le grain ne
    meurt" de l’Évangile, à l'instar des Déesses Mères et dont la Vierge Marie
    perpétua le symbolisme.

    On sait que les Templiers vouaient un culte particulier à Notre-Dame et aux
    Vierges noires, matière première, centre originel de la non manifestation et de
    l'indifférenciation, qui enfanta, tout en demeurant pure, le Verbe incarné,
    synthèse du Ciel et de la Terre par ses deux natures divine et humaine (le sable
    et l'argent du baucent).

    Le sable est assimilé à l'axe nord-sud qui est celui des mutations et de la
    transcendance.
    L'Europe chrétienne a fait du sable le symbole de la mort physique et du séjour
    chez les morts, mais avec promesse de renaissance conduisant au royaume de Dieu,
    ainsi que celui de la mort initiatique à laquelle l'adepte ou le novice doit se
    soumettre afin de dépouiller le "vieil homme" pour acquérir la nature de
    l'"homme nouveau" par sa remontée vers la lumière (l'argent).

    En terme alchimique, nous avons le passage de l'oeuvre au noir (nigredo), le
    principe humide des noirceurs de l'abîme, à l'oeuvre au blanc (albedo), le
    principe sec et igné, faisant éclore la Rose d'Or. Un tel rite était connu des
    Templiers, comme en témoignent les auteurs des XIIe et XIIIe siècles et les
    procès-verbaux des procès.

    Le novice, précise la Règle, doit être reçu en un lieu silencieux et sombre
    (chapelle peu éclairée, salle sombre, salle souterraine) - d'où naquit la rumeur
    de pratiques impies et diaboliques - ou encore la nuit, à la suite de quoi le
    novice recevait la lumière de son nouvel état matérialisé par le manteau blanc.
    Argent
    Également contre couleur à valeur absolue, l'argent (le blanc) est la couleur de
    la mort étape transitoire se situant à la limite du visible et de l'invisible,
    impliquant un nouveau départ, réel ou initiatique. Il se place sur l'axe
    est-ouest, celui des départs et des changements. Le blanc est, de ce fait, le
    symbole du futur initié, du candidat - candidus, blanc -, du novice. Le futur
    Templier "mourait" et "renaissait" (cf. supra), en revêtant le manteau immaculé
    propre à son degré de perfection qui, au Moyen Âge, s'incarnait dans la
    noblesse, état de la perfection totale.

    De ce fait, seuls les frères-chevaliers, tous nobles et véritables combattants
    de l'Ordre, pouvaient se couvrir de ce manteau, symbole de la caste sacerdotale
    et signe du guerrier chargé d'une mission particulière, frappé de la croix de
    sang, signe de leur fonction et de la perfection atteinte, par la grâce de Dieu,
    dans la différenciation et le "recentrage" de son être.

    Nous retrouvons le processus alchimique décrit ci-dessus. Le Templier recevait
    l'Illumination, sorte de second baptême propre à la nature de l'Ordre.
    Rappelons les paroles du Pseudo Denys parlant du nouveau chrétien revêtant des
    vêtements d'une blancheur éclatante, car "échappant par une ferme et divine
    constance aux attaques des passions et aspirant avec ardeur à l'unité, ce qu'il
    y avait de déréglé entre dans l'ordre, ce qu'il y avait de défectueux s'embellit
    et il resplendit de toute la lumière d'une pure et sainte vie" (œuvres
    complètes).

    Initiateur, diurne et positif, l'argent est le symbole de la grâce, de
    l'intelligence - notamment de l'intelligence divine -, de la révélation et de la
    transfiguration, d'où son association fréquente avec le soleil et l'or, signes
    de l'absolue perfection et du triomphe, sur le plan chrétien, du règne sur la
    terre de cet être situé au-delà de toute perfection, Dieu.
    Rouge
    Le gueules. Couleur du feu et du sang, le rouge symbolise les principes de vie,
    de force et de puissance incitant à l'action, d'où son assignation à la fonction
    guerrière.
    Couleur propitiatoire, protégeant des dangers et des maléfices, ainsi que celle
    de la noblesse et de l'empire - d'abord de l'empire sur ses propres passions et
    désirs -, le rouge est la promesse d'une nouvelle vie par le sacrifice.

    S'adressant aux Templiers, saint Bernard n'a-t-il pas écrit : "Que cette croix
    vermeille, teinte du sang que notre Seigneur a répandu pour nous, soit le- signe
    pour vous du commencement d'une vie nouvelle dont l'accomplissement, heureux
    mortels ! Soit dans le martyre pour l'honneur de notre Seigneur Jésus-Christ et
    Notre-Dame" (œuvres complètes) ?

    Le rouge est aussi une couleur sacrée dévolue à l'homme spirituel ayant pénétré
    la Connaissance et la Sagesse divines. Elle est l'amour du prochain et, surtout,
    celui de Dieu, comme le précise la devise du Temple :

    "Non pour nous, Seigneur, non pour nous, mais pour la Gloire de Ton Nom".

    C'est la couleur également de la fertilité, tant matérielle que spirituelle,
    selon la parabole médiévale des "épis de blé rouges qui croissent entre les
    mains de Dieu" (Guillaume de Nevers, XIIIe siècle), et de la mort, mais d'une
    mort joyeuse et voulue pour l'amour et la gloire de Dieu, mort par le martyre ou
    le combat qui donne accès à l'immortalité.

    Peu utilisé par les Templiers, le rouge était la couleur de leur fameuse croix,
    qu'ils portaient au niveau du coeur (sur le manteau) et sur la poitrine (sur la
    cotte d'armes).

    Or, la couleur et l'emplacement de cette croix ne sont pas indifférents. Outre
    ce que nous venons de dire, remarquons que cette couleur est le signe du feu
    central, alimenté par l'amour divin, par lequel l'homme matériel se transforme
    en homme spirituel ou homme universel, dont l'athanor est le coeur, la "caverne
    du coeur", le centre de l'homme identifié au centre de l'univers où brille la
    lumière de l'Esprit et, finalement, où se produit la totale identification, la
    "fusion", par la grâce divine, de l'homme et de la divinité.
    Une irradiation calorique se réalise alors en l'homme parfait qui le fait
    accéder à un plan transcendant qui échappe à la nature conditionnée de l'homme
    ordinaire.

    La croix de la cotte d'armes est placée, significativement, sur le plexus
    solaire, lieu géométrique où se concentre et se dilate à la fois la
    lumière force de l'homme et dont l'influx est directement issu du coeur.
    Brun
    Son symbolisme est assez proche de celui du noir, dont il fut souvent un
    substitut. Il est la couleur de la glèbe et de la terre, voire de la dégradation
    et de la pourriture de la matière organique, mais dont la force potentielleListe à puce
    permet à la végétation de croître et de se développer.
    Le brun est la marque de la pauvreté et de l'humilité (humus= terre). D'où son
    utilisation, au sein du Temple, par les seuls servants non combattants et les
    frères sergents, éléments placés le plus bas dans la hiérarchie templière,
    l'humus du Temple.



    <o:p></o:p>
    Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tu da gloriam.
    (C'est non pas à nous, Seigneur, non pas à nous,
    mais à ton nom que tu dois rapporter la gloire de nos actions) 
     
    Voir l'article suivant sur la malédiction de Jacques de Molay

    2 commentaires
  • Basilique de Saint-QuentinLa basilique de Saint-Quentin.

    La Basilique de Saint-Quentin

    Les fondations de la basilique remontent aux origines même du Christianisme dans nôtre région. En effet Eusébie, dame romaine, qui ayant retrouvé le corps de Saint Quentin (fils d'un sénateur romain venu en Picardie prêcher le christianisme puis décapité). Il fut construit au dessus du tombeau du saint un oratoire. Cette chapelle successivement restaurée, démolie puis reconstruite chaque fois dans des proportions toujours croissantes, devint la Basilique que nous connaissons aujourd'hui

    Ce monument offre aux visiteurs un ensemble complexe et fascinant de l'architecture gothique et constitue une originalité parmi les cathédrales de Picardie (possède 2 transepts).

     

    On peut observer le bas-relief à droite de l'entrée qui représente l'arbre de Jessé, c'est à dire la généalogie du Christ qui apparaît au début de l'évangile de saint Mathieu.

    Cette parenté qui remonte jusqu'au patriarche Abraham montre ainsi la continuité entre les textes de l'Ancien et du Nouveau Testament ; entre Jésus et David.

    Le labyrinthe:

        Installé en 1495 et resté en place il est l'un des deux seuls exemplaires originaux d'un labyrinthe parvenu intact jusqu'à nous. Au sol des premières travées de la nef, il dessine une vaste géométrie octogonale en marbre noir et blanc. De 11,60m de rayon, il a un développement de 260m. Cette "lieue de Jérusalem" est marquée par le souvenir de la montée au mont Golgotha de Jésus avant d'être crucifié. Selon la tradition, parcourue à genoux durant la Semaine sainte, elle bénéficiait du charisme du grand pèlerinage. Son interprétation n'est pas déterminée: figure prophylactique protégeant des influences néfastes, image chargée de secrets initiatiques, symbole évoquant les épreuves de l'âme sur la voie du salut?


    votre commentaire
  •  

    L’ésotérisme :                             

    C’est la doctrine des choses cachées. Le mot « ésotérisme vient du grec εσώτερος qui signifie   "intérieur". <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Est ésotérique une doctrine qui s'appuie sur la conception du monde en proposant une lecture particulière réservée à un nombre restreint d'« initiés ».

    <o:p></o:p>

    L'ésotérisme est un enseignement qui permet aux Francs-maçons de s'initier à des domaines cachés et avant tout par une connaissance initiatique et spirituelle destinées à la transformation de soi.

    L’étude des symboles, la pratique du rituel et le travail permettent de progresser dans sa quête et son parcours maçonnique.

          

    <o:p> </o:p>


    votre commentaire